Ces images, réalisées en Corse, s’inscrivent dans une recherche sur le paysage comme expérience de la fragilité humaine.
Elles nous invitent dans une Nature habitée et marquée d’une « présence », qui apparait sous la forme d’une silhouette minuscule ou de traces humaines éphémères.
Elles nous immergent dans une Nature primitive.
Les éléments – l’eau, la pierre, l’arbre – rappellent à l’Homme sa finitude face à la permanence de la Nature.
Les marques humaines – ruines, carcasses de voitures – menacées de recouvrement et vouées à la disparition, sont des signes du passage inéluctable du Temps.
Ces variations de paysages proposent une réflexion sur la Nature, son cycle éternel dans lequel s’inscrit le temps limité de l’Homme, son immensité dans laquelle s’absorbent l’Homme et ses limites, à l’écoute de leur rencontre.
« C’est à l’homme que la nature murmure ses désirs les plus constants, ses secrets les plus enfouis. Lorsque l’homme devient l’intérieur du paysage, celui-ci devient le paysage intérieur de l’homme. »
Henry Maldiney L’avènement de l’oeuvre
Une sélection de la série Présence a été éditée dans l’ouvrage Les Ombelles / Ed Le Caillou Bleu
Format : 79 x 100 cm
Tirage encres pigmentées d’après négatifs 6x7
Papier Harman Fine Art 300g
Collage sur aluminium Dibond